Qualité de l'air : la nature pire que les voitures ?
- serendeal
- 20 mai 2020
- 3 min de lecture
Nous ne sommes plus confinés, mais pouvons-nous sortir ?
Que l'on vive en ville ou à la campagne, les polluants de l'air extérieur sont partout et ont une influence sur notre bien-être.

Oxydes d'azote, de carbone, ozone... ces agents, surtout produits par l'activité humaine, ont vu leur taux chuté pendant le confinement. Exception : les particules fines ont doublé entre le 17 mars et le 20 avril (dû au chauffage des particuliers et à la combustion des déchets verts).
La pollution coûte 2 années d'espérance de vie.
Et si on suivait la qualité de cet air qu'on respire ?
Planifier ses activités, c'est possible avec Plume. Comme d'autres applications, elle livre un bulletin "qualité de l’air", résumé par l'indice de pollution AQI. Il est possible d'explorer ce que respire la planète et de choisir son air...
Plume Labs a développé FLOW, un capteur connecté que l'on embarque partout pour le plus grand plaisir de ses algorithmes... En contrepartie, cet objet intelligent vous aident à mesurer votre exposition et à améliorer vos intérieurs.
Les données permettent d'expliquer, et d'agir.
Différents polluants sont mesurés : dioxyde d'azote, particules fines (2,5 et 10), ozone... et on accède facilement à l'historique et aux prévisions. Selon le lieu choisi, les données moyennes, le pic et le meilleur jour de l'année, sont affichés... Utile pour se repérer.
Le sport, c'est bon pour le souffle, mais pas n'importe quand, n'importe où !
L'inhalation de ces substances représente un facteur de risque à long terme dans le développement de pathologies comme certains cancers. Chez certaines personnes prédisposées, cela peut déclencher une crise d'asthme, au même titre que la fumée de tabac et les allergènes, tels que les pollens.
L'asthme ne guérit pas, mais on peut réduire la gravité des crises en évitant ce qui les déclenche.
Un autre application, AirVisual, permet également de tracer son exposition à la pollution, avec connexion de capteurs intelligents pour suivre la qualité de l'air intérieur. Des informations sur des polluants supplémentaires sont proposées (monoxide de carbone, benzène, dioxyde de soufre), mais rien sur le pollen !
Le pollen
Le fameux "rhume des foins", touche 4 fois plus de personnes qu'il n'y a 30 ans. Éternuement, nez qui coule... Pourquoi ne pas faire le test de repérage allergies ?
Les professionnels ont détecté moins de symptômes cette année : plus de confinement, moins de pollution, on verra plus tard si la cause aura été "moins de pollen"...
Les pollens ne sont pas tous pareils : nous ne sommes pas allergique au pollen, mais à un ou des pollens.
Il s'agit donc de connaitre son ennemi. Croiser ses symptômes avec le calendrier pollinique est une première tactique, apparier ses épisodes allergiques personnels et ses polluants contact réels est bien plus précis et robuste pour déterminer son potentiel allergique. Et c'est ce que propose certaines applications mobiles...

MAAF... Les laboratoires ALK, Urgo, Stallergenes... Nombreux sont les sponsors qui ont développé des applications "pollen" spécifiques...
L'application Pollen, sans doute la plus complète, intègre les données de pollution "classiques" vues plus haut (juste une note globale sur 4 cependant), avec :
Une prévision à 2 jours, précision à l'heure, (sur une échelle de 4)
Suivi quotidien, classique, de ses symptômes pour déterminer son potentiel allergique...
On choisit parmi une liste d'une vingtaine d'arbres et végétaux dont les pollens sont susceptibles d'être allergènes...

Une température élevée n'est pas un bon pronostic, tout comme l'orage. En revanche, une pluie fine promet une bonne qualité d'air par la suite.

6 (+1) conseils pour réduire les risques d’allergies aux pollens
Éviter les activités physiques en plein air durant la journée, quand les pics de pollens sont observés
En rentrant chez soi : bien brosser et rincer ses cheveux , se nettoyer le nez au sérum physiologique
Aérer les pièces de sa maison au moins 10 minutes, matin et soir, avant et après le coucher du soleil, mais pas toute la journée
Éviter de faire sécher le linge dehors
Eviter d'ouvrir les vitres pendant les déplacements en voiture, et surtout : ne pas activer l'air conditionné
Poursuivre son traitement et consulter son médecin en cas de symptômes
Comments