Dépistage des pathologies prioritaires
L'intégration de données de comportements et de facteurs environnementaux déterminent, avec les prédispositions génétiques, les événements de notre santé.
A pharmacopée constante, leur connaissance permet de cibler le repérage, d'anticiper le dépistage, d'avancer le diagnostic et de traiter précocement, avec un meilleur résultat.
Le repérage ciblé de patients à risque
L'enjeu est d'identifier les personnes les plus susceptibles de développer telle ou telle pathologie, afin de les inviter à réaliser des tests de dépistage simples et rapides.
En fonction des résultats, elles s'engagent dans un parcours médical pour établir un diagnostic. Cette identification repose sur des facteurs de risques, variables selon la pathologie :
Prédispositions génétiques
Comportement
tabagisme, alcoolisme, alimentation
Age, genre...
Pathologies concomitantes
diabète de type 2...
Antécédents personnels
ou familiaux...
Stratégies de détection de ces facteurs de risques
L'éducation des patients aux signes d'alerte
- Les patients deviennent des acteurs rationnels, qui jouent le jeu de leur santé. L'autonomie de l'homo medicus est encouragée sous contrôle médical par des approches "motivationnelles"
- Listes non exhaustives de signes qui doivent faire réagir (avec exemples de données/objets connectés permettant leur suivi) :
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amaigrissement inexpliqué (balance)
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apparition d'une grosseur dans un sein, modification de la forme d'un sein
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grosseur qui ne diminue pas, quel qu’en soit l’endroit
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évolution de l'aspect d'un grain de beauté (forme, taille, épaisseur, couleur) (photos)
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fatigue persistante (subjectif)
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modification de la voix, persistance d'une voix enrouée ou de toux (relevés phoniques)
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pertes de sang en dehors des règles ou après la ménopause
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présence de sang rouge ou noir dans les selles, troubles du transit intestinal d'apparition récente (diarrhée ou constipation inhabituelle)
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petite plaie qui ne cicatrise pas sur la peau ou dans la bouche
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Les questionnaires
Même s'ils ne constituent pas un examen médical, ils permettent d'attirer l'attention des patients sur un premier niveau de risques éventuels face à une pathologie.
Les réponses aux questionnaires ou l'apparition de signes d'alerte peuvent décider les patients à solliciter des professionnels (pharmacien ou autre acteur de coordination des soins), qui les orientent vers des tests rapides de dépistage et/ou vers leur médecin (traitant) qui est seul à même de poser un diagnostic.
Le dépistage
Les messages, jadis généraux, des acteurs du système de santé telle que l'Assurance Maladie, touchant une population large en fonction de l'âge et du genre deviennent beaucoup plus précis. L'amélioration des techniques de connaissance des patients et de leurs facteurs de risque donne lieu de cibler les patients à une maille beaucoup plus fine.
Dès qu'un patient repère des changements ou des signes qui l'invitent à réagir, il existe des tests simples et fiables de dépistage permettant de détecter rapidement la présomption d'une maladie.
Cela permet aussi lutter contre l'errance thérapeutique, qui est une source de coût pour le système de santé et de souffrance pour les patients.
Exemples d’autotests disponible :
• bandelettes réactives de mesure de la glycémie
• bandelettes réactives urinaires (protéinurie, corps cétoniques, etc..)
• tests de grossesse et d’ovulation
• autotest de dépistage du VIH
• autotest de mesure du taux de cholestérol, de la concentration sanguine en ferritine
• autotest de détection de marqueurs d’une réaction allergique, etc.
Ne pas confondre ces autotests avec les tests rapides d’orientation diagnostic (TROD)