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Comportement

"Convertir le style vie en remède médical", complémentaire du médicament.

Quelles sont les données comportementales à forte influence sur notre santé ?

 

Comment les suivre, les mesurer, les analyser ?

Retrouvez sur cette page ces comportements majeurs :

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Activité physique

L'activité physique régulière

Vous n'allez rien apprendre mais... "Pratiquer une activité physique régulière est un comportement favorable à la santé".

Toute promotion efficace de cette pratique contribue à améliorer la santé physique et mentale, avec un effet positif sur plusieurs systèmes physiologiques : musculaire, squelettique, vasculaire...

Le travail d'endurance (marche rapide, course, vélo, natation), en particulier, c'est bon pour la fonction cardiorespiratoire.

Recommandations hebdomadaires :​

  • 2 jours d'exercices de renforcement musculaire​, et

  • 1h15 d'intensité soutenue, ou 2h30 d'intensité modérée

En dessous de ces seuils, on parle d'inactivité physique.

La diminution de l’activité physique est une tendance mondiale.

Les femmes pratiquent moins que les hommes : La fréquence varie selon l'âge et le sexe.

NB: L’activité physique n'englobe pas uniquement les sports, mais aussi les activités récréatives, les loisirs, les déplacements, les activités professionnelles, le jeu et les tâches ménagères.

L’inactivité physique est devenue l’un des principaux facteurs de risque pour les problèmes de santé :

  • A l’origine d’environ 10% de la mortalité totale en Europe

  • Selon l'OMS, la cause de 5% de la charge des cardiopathies coronariennes, de 7% du diabète de type 2, de 9% du cancer du sein et de 10% de cancer du côlon.

Vue aérienne des surfeurs

"Un Européen sur deux 

ne pratiquent pas d'activité physique... 

Le levier est donc important."

télévision sillouhette

La sédentarité est considérée de manière distincte de l’inactivité physique, avec ses effets propres sur la santé.

Elle se définit par une situation d’éveil caractérisée par une faible dépense énergétique en position assise ou allongée.

Pour l'estimer, l’indicateur est le temps passé assis devant un écran (télévision, jeux vidéo, ordinateur), même s’il ne représente qu’une part du temps réel de sédentarité.

Pour agir sur l’état de santé, il faut agir sur les deux, à la fois :

  • augmenter le niveau de l’activité physique et

  • limiter la sédentarité

Où en êtes-vous?

Evaluez votre niveau d'activité physique avec le questionnaire de Ricci et Gagnon (modifié par Laureyns et Séné).

L'immense marché des applications mobiles "fitness" participe à sa façon à la promotion de l'activité physique.

 

Ces applis "santé digitale" se distinguent de la médecine digitale et des thérapies digitales considérées comme plus "sérieuses" (selon l'analyse de S3 Connected Health).

La plupart de ces applis sont motivationnelles : elles fixent des objectifs, mesurent via podomètre, gardent une trace des activités réalisées (parfois en lien avec les aliments consommés) et proposent des citations de motivation.

 

Certaines ciblent des personnes déjà actives et peuvent révéler une addiction à la performance, avec une projection narcissique sur une image idéale.

Il est même possible d'être sédentaire et accro au sport dans le même temps.

Alors? Rester en forme : oui, mais pour profiter de la vie.

Alimentation saine
Les chèvres d'alimentation Kid

L'alimentation saine

"Que ton aliment soit ta seule médecine"

Hippocrate, 460-370 av. J.-C.

"Manger, c'est incorporer un territoire"

Jean Brunhes

L'alimentation est un levier de santé puissant.

 

  • Autant lorsqu'elle est saine : elle est un facteur de prévention.

 

  • Autant elle peut représenter un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, l'ostéoporose...

 

On assiste à une augmentation des problèmes de santé publique liés à l’alimentation, telles que l'obésité et l'anorexie.

En France, 15 % des adultes ont actuellement des problèmes d’obésité​, qui est en elle-même un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires et le diabète.

Des assiettes et des verres sains :

  • fruits et légumes : au moins 5 par jour

  • produits laitiers : 3 par jour

  • féculents à chaque repas et selon l’appétit

  • viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par jour

  • matières grasses, produits sucrés et sel : à limiter

  • eau : à volonté pendant et entre les repas 

Conseils de bon sens (bien connus) :

  1. Réinvestir le petit déjeuner

  2. Eviter le grignotage entre les repas

  3. Promouvoir les produits locaux et de saison (qu'il faut savoir cuisiner!).

Ferme avicole

"La bonne cuisine, c'est le souvenir"

Georges Simenon, 1966

Il faut s'approprier des repères dès le plus jeune âge.

 

Tout outil d'information ou d'éducation est bon.

Savoir ou apprendre à cuisiner, est primordial... mais il faut d'abord vouloir cuisiner.

D'où l'aspect motivationnel des approches à ne pas négliger.

On cuisine essentiellement pour ses amis ou pour ses enfants.

Les acteurs de l'éducation alimentaire

La famille

Il faut reconnaître l’importance du rôle familial, sans crainte du traditionalisme ou du conservatisme.

 

Car la maison constitue le lieu privilégié d’apprentissage du goût, des bonnes pratiques alimentaires, du plaisir du "bien manger"...

Les enfants adoptent de manière durable les pratiques observées chez eux : heures des repas, modes de préparation, répertoire des saveurs, habitudes de table...

Chacun a pu bénéficier d'un cadre, reposant sur le modèle familial, reproduit ensuite auprès de ses enfants. Or, les parents récents et ceux à venir appartiennent à la première génération influencée par les évolutions majeures des comportements alimentaires.

Certains ont un vécu très pauvre en termes de références "traditionnelles" : 

  • repas préparés à la maison

  • avec des produits diversifiés

  • pris en commun à heures régulières

Sensibiliser les parents quant à l’importance à accorder, dans l’intérêt de leurs enfants, au respect de règles élémentaires concernant les repas (composition équilibrée et variée, horaires réguliers, sans écran…).

Les professionnels de santé

Veiller à l’état nutritionnel des personnes dépendantes ou malades parallèlement au traitement de leurs pathologies... par la formation des aides familiales, des auxiliaires de vie et des aidants.

Une alimentation saine est un frein à la perte d'autonomie.

 

Tout déséquilibre peut être un signe d'alerte pour des pathologies.

L'école

Axes pour développer l'intelligence culinaire :

  • Mise en place d’ateliers cuisines (voire d’ateliers jardinage)

 

  • Echanges et réflexions visant au décryptage des messages publicitaires...​

  • Visites pédagogiques de fermes, de lieux de production, de marchés forains...

  • Utilisation d’équivalents pour exprimer les quantités nutritionnelles journalières​​

  • Renforcer la formation aux règles de la nutrition des personnels de la communauté éducative, y compris pour les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM), pour qu’ils puissent participer à l’éducation des enfants autour du goût, de l’équilibre alimentaire et de la variété de la composition des repas

  • Interventions de professionnels (restaurateurs, producteurs, diététiciens...)

Les entreprises

Les salariés consacrent 22 minutes en moyenne à la coupure de midi, contre plus d’1H30 20 ans plus tôt! (étude Malakoff Médéric de 2011)

 

Et cette durée a tendance à se réduire...

Temps de transport, durée effective du travail... la vie professionnelle évolue, l'organisation de la journée change et l'alimentation en subit les conséquences.

 

Le déjeuner est devenu "une pause", souvent l'occasion d'une réunion.

"La cuisine est la servante de la médecine"

Térence, 190-159 av. J.-C.​​

Prise de vue de l'alimentation

Innovations et tendances

Nouveaux formats éducatifs :

 

Escape game,

Serious game... 

pour cibler les jeunes.

 

Par exemple :

Quel est ce légume? 

Comment l'éplucher? Comment le cuisiner?

Ciblage des messages

Les hommes, jeunes, plutôt défavorisés...

sont ceux qui se nourrissent le moins bien.

 

Consommant statistiquement beaucoup moins (et trop peu) 

de fruits et légumes.

Création d'une base de données publique sur la composition des produits transformés.

(Pas de travaux récents sur les comportements de restauration hors-foyer (RHF) représentatifs de la population générale.

Données d’achats et de consommation lacunaires ou de mauvaise qualité.)​

Nutri-score :

ne renseigne les consommateurs que sur la qualité nutritionnelle.

Développer une méthode de calcul bénéfice/risque des aliments, incluant une analyse toxicologique

(nutriments,contaminants...) des produits consommés au sein des populations.

Santé sexuelle
Couple profitant de plein air

La santé sexuelle

Sexualité saine

Ses 3 piliers

L’autonomie

 

Chacun doit pouvoir 

contrôler sa sexualité,

accepter ce qui lui convient et refuser ce qui ne lui convient pas : 

du choix du partenaire aux pratiques sexuelles.

 

C’est l’accès aux outils et informations qui ouvrent ces possibilités, en permettant d’avoir un regard critique et autonome sur sa propre sexualité.

La satisfaction

 

Le plaisir des sens.

Mais aussi les dimensions :

  • sociales (valeurs),

  • psychiques (image de soi)

  • émotionnelles (présence et qualité des relations affectives)

ont une influence majeure.

La sécurité

Donner les moyens d'une sexualité sans risque.

 

La sécurité suppose de la part des individus la capacité à percevoir les situations qui présentent un risque pour leur santé et à y apporter des réponses mais également à identifier leurs moments de vulnérabilité et à les anticiper.

 

L'hyper sexualité est une addiction.

Une femme docteur

Autre conséquence des comportements sexuels :

les grossesses non désirées.

Un tiers des grossesses reste non prévu et aboutit 6 fois sur 10 à une IVG.

 

Sur la contraception féminine, voir le dossier Santé de la femme.

Les IST (Infection Sexuellement Transmissible) représentent le risque majeur de la sexualité:

  • le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) - Syndrome d’Immunodéficience acquise (SIDA)

  • syphilis

  • gonococcie

  • chlamydiae

  • lymphogranulomatose vénérienne (LGV)

  • les hépatites virales (HBV)

  • herpes

  • papillomavirus (HPV)

Des expériences sexuelles satisfaisantes avec un risque contrôlé ?

 

  • Prévention :

    • Le préservatif (et une application mobile pour connaitre le distributeur le plus proche de votre position).

  • Dépistage :

    • Réduire le temps entre l'infection et l'accès aux traitements, et diminuer le nombre de malades qui s'ignorent. 

    • Développer de nouvelles approches favorisant la proximité des populations clés (par exemple: consommateurs de drogues et psychotropes), en encourageant des actions d’"aller vers", ou par Smartphones ou autres moyens de communication dématérialisés

La promotion de la santé sexuelle passe par l'éducation (des jeunes). Le rôle des parents est important donc, mais l'adaptation de l’information aux âges concernés et la diffusion sur les supports qu’ils utilisent le sont d'autant plus. 

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